sésame- Localisation : too kawaii to live, too sugoi to die
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dirty brats || sam's
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(caliban) stanislas klaus
bientôt 20 ans mais à toi il te dira qu'il en a 22
père américain mère coréenne
ft ashley park + kwon jiyong
physique ; peau claire couleur astre en fin de vie — les yeux en amande de sa mère, l’iris sombre, bleu encre — thx mum pour les cheveux également, noir de geai, impossibles à discipliner dès les premières longueurs — alors longs sur le dessus seulement, et courts sur les cotés — stan’ a débarqué avec ses jolies fringues hors de prix et ne porte rien qui ne soit pas griffé — derrière les tenues street et décontractées se cachent donc des grands couturiers — versace vend bien des t-shirts blancs à 80 balles mdr — alors arrête de faire comme si tu te moquais de l’opinion des autres, stan’ — il aime attirer l’œil, dépend du regard d'autrui, accorde beaucoup trop d’importance à ce qu’on pense de son apparence malgré ses airs narquois et désinvoltes — dans ses poches : un zippo, tout un tas de tickets et de bouts de papier, un marqueur noir; autour du cou : un collier offert par sa mère; autre : un écarteur à chaque oreille, 5 mm seulement, parce qu'il s'investit jamais à fond
aka Princess pour les potes. Stan’ t’as un de ces regards qui résonne, comme un appel à l’étreinte. Et pas n’importe laquelle. Celle de nos deux mains autour de ta putain d'gorge. On dirait qu’tu fais exprès, à force on s’demande pas si tu cherches un peu. Peut-être pour ça que t’es jamais surpris quand ça se retourne contre toi et que la vie te fout des claques ?
En tout cas tu sais pas faire la part des choses. Garçon manichéen, soit tout soit rien, y a des trucs ça te passe au dessus, et d’autres on dirait que tu les attrapes au vol pour les prendre à cœur de ton plein gré. Alors un coup tu te marres un coup t’as une expression de cauchemar, et tu craches des horreurs, des mots qui font mal. Ça pourrait être l’amour de ta vie en face de toi t’aurais pas plus de pitié et tu tranches tout ce qui se trouve sur ton chemin avec des paroles acérées.
Sauf que t’arrives à tout balayer avec rien qu’une risette, c’est ça le plus agaçant. Quand tu t’éparpilles en éclats de rire, tu fermes souvent les yeux. Cécité euphorique momentanée. Comme si t’arrivais pas à te voir aussi offert. Lorsque tu blesses pas les gens avec ta grande gueule t’as une justesse de vocabulaire qui sonne bien et qui touche. Des facilités de langage et une aura charismatique, et t’en es bien conscient, t’en joues même. Fais gaffe parce qu’on va finir par croire que tu prends tout pour un loisir. Oisif. Volatile, on a du mal à te saisir et ça t’arrange, comme ça tu choisis à qui tu donnes, à qui tu t’donnes et ça te le rend bien, ça te permet d’penser que t’as le contrôle.
Une ambition folle dans les saphirs de tes yeux, une sorte de hargne méprisante, séduisante. On a du mal à t’suivre et t’as pas l’intention d’être ni plus lent ni plus clair. Manque de logique, une trame fucked up, tu passes une semaine à 100 à l’heure à t’exalter dans le vice la musique les substances illicites et stop. Le lendemain tu mets des plans à tout l’monde, tu t’pointes pas aux anniv’ tu réponds plus au tel. T’es dévoué et tendre et zap! Il te prend une envie incontrôlable de tout niquer en réalisant un bon coup de pute. Tout le monde est au courant que tu tiens jamais tes promesses. On pense compter on est sûr de lire la plus grande des adorations dans ces œillades que tu lances mais t’oublies avec une facilité déconcertante. Décevant. Cette manière que t’as de partir sans dire au revoir quand on t’offre quelque chose de meilleur que ce que t’as déjà. T'apprends pas d'tes erreurs au contraire, tu te complais de tes divers cercles vicieux. De temps à autre tu rends triste à en crever, et y toujours ce foutu rictus apaisé accroché à tes lèvres. agrafé.
On te voit sourire mais on s’demande si au fond, tu pleures pas un peu quand même.
background
Ce sont les victimes qui deviennent des bourreaux. Ce sont les battus qui finissent par battre. Ce sont ceux qu’on a abandonné qui oublient comment on aime. C’est toujours comme ça pas vrai ? Parce qu’on cherche systématiquement à se justifier, à reporter la faute sur tel ou tel facteur qui aurait pu influencer ce mec. Parce qu’on n’arrive pas à admettre que c’est peut-être un crime de faire d’un garçon un peu trop dans sa bulle un être insensible et acéré. Alors à qui la faute.
Peut-être que Stan il aime les garçons à cause d’un père constamment absent, weird daddy issues, peut-être qu’il déteste les filles parce que sa mère s’est occupé de son frère, de sa sœur, mais pas de lui entretemps, peut-être qu’il couche à droite à gauche parce qu’on l’a jamais aidé à se sentir chez lui, peut-être qu’il veut tout, tout de suite, parce qu’il a grandi dans une famille un peu trop modeste pour sa petite personne imbue d'elle-même, peut-être qu’il s’attire des ennuis parce que c’est que comme ça qu’il réussissait à attirer l’attention de ses parents, peut-être que ça le dérange pas qu’on lui fasse mal parce que les revers que lui filait son père ça rendait leur lien un minimum palpable.
Peut-être que c’est autre chose encore, en plus de tout ça. Quelque chose d’assez fou pour que personne ne s’en doute.
C’est facile de trouver des raisons, y en a tout un tas. Mais ça change rien de savoir expliquer comment on a pu en arriver là. C’est trop tard.
✕ anciennement échec scolaire, comme les collections prada l'occupation de stan' change à chaque saison, a été : serveur, groom, coursier, stagiaire chez vogue
✕ un grand frère de 25 ans qui s'appelle Nathaniël
✕ une petite sœur de 8 ans et demi qui s'appelle Eloïse
✕ ses parents vivent encore ensembles
✕ son père le déteste
✕ sa mère ferme sa gueule
✕ toute sa famille le méprise plus ou moins
✕ sauf oncle Aaron
✕ son parrain
✕ ((son bourreau))
random ✕ a énormément de mal avec l'autorité ✕ sortir des trucs blessants ou des répliques cinglantes est un réflexe ✕ les enfants l'aiment pas et RÉCIPROQUEMENT Stan' peut pas les saquer non plus ✕ super difficile ✕ se nourrit de pâtes au pesto (seul plat qu'il maitrise) et de chocapic ✕ des goûts de gros richos ✕ la débrouille pour se faire payer ce qu'il veut ✕ son projet d'avenir ? trouver quelqu'un pour l'entretenir ✕ squatte le pieu de tout l'monde ✕ sent l'amande douce wlh ✕ débarque le lundi matin avec des suçons dégueulasses dans le cou sans pression vulgaire voire trash ✕ aucun respect de lui et d'son corps quand on parle charnel ✕ un très très bon coup pour de très très mauvaises raisons ✕ c'est un miracle qu'il ait jamais rien chopé mdr ✕ sait vaguement faire le ménage ✕ vole les affaires de ses coloc' ✕ bien dans vos fringues, pète un câble quand on touche aux siennes ✕ docile quand il dort seulement ✕ bouffe vos desserts à la cantine ✕ · · ·
fréquente :
Anatole = amis d'enfance inséparables, a.k.a "Ani'", stan' et lui c'est à la vie à la mort. l'un des rares qui sait encore faire preuve de patience avec le garçon, c'est chez Ani' que stan' se réfugie systématiquement. la proximité étrange entre eux depuis qu'ils sont adolescents, stan' clame qu'ani' est son âme sœur mais qu'ils ne finiront jamais ensemble, c'est mort, stan' veut pas rendre son ami complètement dingue.
Zoé = comme une petite sœur Stan' a beaucoup d'affection pour Zoé dont il connait les faiblesses sous ses airs de dure à cuire. amis d'enfance avec Anatole ils forment une espèce de trio infernale avec la jeune fille. ils ont toujours été là pour elle, notamment lors de la perte de son frère.
les Slivko (Blake & Oksana) = comme des frères et sœurs, Stan' les connaît depuis des années et les aime à la folie, va souvent se réfugier chez eux, les seuls à le suivre quand il passe en mode sheitan.
Oscar = un très très bon pote, qui a aucun problème avec le fait que Stan' soit une vraie tepu, ils passent outre ça, ont tous les deux le sens de l'humour, même si Oscar est beaucoup plus taciturne. il a un peu de mal à communiquer et pèse toujours ses mots. pro de l'informatique, hacker, passe des jours enfermés chez lui à pianoter sur son clavier.
Prune = une aussi grosse bitch que Stan', enfin quasiment, le level. c'est une très très bonne amie à Zoé qui l'a présenté au reste du groupe il y a trois ans. tout le monde aime beaucoup Prune, sauf Stan', qui a du mal à la saquer. ils s'envoient des piques, se cherchent, c'est nawak.
Dan = petit fdp frustré qui assume pas sa bi-curiosité d'après Stan', ils se supportent pas, mais tout le reste du groupe aime bien Dan depuis le lycée, alors ils doivent cohabiter, et c'est souvent électrique.
+ Rellian = le fils du frère de sa mère, cousin un an plus jeune que lui. rellian et stan' c'est un peu la guerre depuis qu'ils sont mômes, stan' trouve le garçon mythomane au possible et se faisait punir non-stop par sa faute quand ils passaient les vacances ensembles. incapable de baisser sa garde, stan' se méfie encore de rellian et le tient le plus possible à l'écart, malgré le fait que la plupart de ses amis adorent le cousin et réclament sa présence.
stan's circle
a promis de briser les canines à ceux qui se risqueront à la rendre malheureuse. eloïse a beaucoup d'admiration pour son frère et vit mal le fait que stan' ait déserté la maison très tôt, attend patiemment son retour contrairement aux autres membres de la famille
- sésame
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Re: dirty brats || sam's
prudence de raincourt
tout juste dix-huit ans
mère française père biologique inconnu tout droit venu du népal
ft blue kim + DYSN
JE SUIS Prudence Anthelm de Raincourt et évite de pouffer d'rire J'AI tout juste dix-huit ans JE DEVRAIS ÊTRE français pur souche vu mon nom mais mon vrai père est quelque part au Népal (j'crois)(c'est c'que dit ma mère)(quand "papa" est pas là) ET MES PARENTS SONT à la tête d'une des plus grandes industries pharmaceutiques au monde JE SUIS EN première année de médecine SAUF QUE c'est pas moi qui ai choisi
J'HABITE sur les hauteurs chez les bourgeois
MAIS JE TRAINE SURTOUT dans downtown
J'CROIS QUE J'AI PEUR DE MANQUER, J'VEUX PAS QU'ON M'PRIVE • J'ADORE L'ODEUR DE L'ENCENS, DE LA POUSSIÈRE REMUÉE PAR UNE AVERSE ET DE LA BRUME D'OREILLER • JE SUIS DOTÉ D'UN PEU TROP DE TATOUAGES POUR MON ÂGE ET J'AI ENVIE D'EN AVOIR ENCORE PLUS • J'AI UN CHAT TOUT BLANC QUI S'APPELLE MARGO
Un gamin avec un regard de cent ans, Prudence, t’es une contradiction ambulante. T’es ce garçon qui a jamais la réaction appropriée et qui s’éparpille en éclats de rire à la moindre occasion, surtout la pire. C’est étrange parfois, lorsqu’on entre dans une colère folle contre toi, de te voir arborer une risette hilare sans prévenir, et ça donne envie d’te filer des coups. Parce qu’à force on se demande si ça t’arrive de prendre quelque chose au sérieux. T’as ces expressions candides, ces répliques espiègles, cette attitude scandaleuse, et lorsqu’on veut se battre avec toi tu te contentes de nous effleurer avec tes mots et tes sourires. Comme si tu voulais jamais trop t’avancer, la peur de vivre pour de bon.
Sauf que contrairement aux consonances légères de ton prénom, t’es loin d’être quelqu’un d’harmonieux, Prudence. Et parfois ça brûle dans tes yeux, et y a ta gorge et tes poings qui se serrent subitement. Disparu le Prudence qu’on connait. Des rires et des rires, et puis lorsqu’on vise assez juste tu frappes. Pas n’importe qui, ni n’importe comment. Cruel dans les coups, parce que ces derniers sont bien trop réfléchis pour taper dans le vide. Sûrement calculateur sous tes airs naïfs, tu te créerais alors un masque de mec crédule pour pouvoir observer le monde comme il faut, sans que l’on se doute.
Mais c’est parce que t’es un passionné, et comme tous les passionnés, t’es excessif. Sans résistance, tu t’imprègnes et tu sèmes, tout te traverse et tu te reflètes dans tout c’que tu croises, autant le bon que le mauvais. Mal éduqué, c’est comme si t’étais daltonien et que les cases et les limites à ne pas franchir étaient d’une couleur venue d’ailleurs, inexistante sur ton spectre. Pour ça qu’on a du mal à t’en vouloir quand tu pousses tes pâtes avec les doigts et pas ton couteau ou quand tu mets tes pieds sur la table. Certains te trouvent insolents, d’autres appellent ça "avoir du culot", et ça devient limite quand tu traites tes ainés comme des gens de ton âge, incapable d’être poli bien longtemps. Peut-être parce que tu penses qu’au fond on est tous des enfants.
Prudence t’aimes beaucoup trop de choses, beaucoup trop de gens, quand on te fréquente on réalise vite que t’es une réserve d'affection inépuisable. Dessein impossible à atteindre que le je-m’en-foutisme des autres, t’es envieux des gens qui survolent les choses, alors tu préfères errer dans un infini rassurant plutôt que d’affronter les détresses humaines, tu procrastines, reportes toujours. Pour qu'on pense que le monde te passe au dessus. Une étoile à la dérive, tu préfères écouter les histoires de ceux qui gravitent autour de toi plutôt que de te pencher sur la tienne, aux contours incertains. Héros romantique qui trotte dans la tête d’un écrivain, auquel on aurait pas encore trouvé la bonne trame à faire vivre. Et toi dans ton coin plutôt que de rédiger des projets t’aimes écrire des poèmes un peu naze, mais surtout en lire, car les strophes et les rimes, le rythme, c’est bien la seule littérature qui te fait vibrer. De jolis mots assemblés que tu récites à voix haute quand t’es tout seul, à l’anglais impeccable toutefois écorché par ton accent bien trop présent.
En attendant de vivre pour de vrai.
passionné ✕ espiègle ✕ mal élevé ✕ excessif ✕ arrogant ✕ procrastinateur ✕ angoissé sous ses airs légers ✕ se marre quand on lui gueule dessus ✕ ou frappe ✕ il a l'humour juste ✕ un peu forcé parfois ✕ préfère les bandes-dessinées et la poésie aux romans ✕ mais parce qu'on lui a pas montré comment tomber amoureux des livres ✕ assume ses fringues hors de prix ✕ mais n'affiche rien d'autre ✕ parce que c'est pas son fric ✕ des troubles du comportement alimentaire ✕ une peur viscérale de décevoir ✕ alors il ne s'engage jamais
background
Déclic à 1400 mètres d’altitude. C’est beau, tellement qu’ça fait mal, comme un couteau dans le bide ça te saisit et c’est peut-être la première fois que tu pleures depuis. Depuis quand. Longtemps.
Assise derrière toi, elle a des bras fins qui réconfortent comme un édredon, son menton anguleux presque pointu se pose sur ton épaule, soupir qui effleure ton cou. T’es pas croyant mais tu trouves l’instant béni, remercies un dieu auquel t’as jamais cru. Comprends. Pourquoi elle t’a dit « pour tes dix-huit ans je veux qu’on s’en aille ». Dix-huit petites années depuis quelques semaines mais c’est immense, pour elle. Maman.
Oh tu piges maintenant, pourquoi elle est tombée amoureuse de ce pays au point d’avoir presque fondé une autre famille ici. Pourquoi elle n’a des allures de déesse qu’avec toi seulement, et pas avec tes frères à qui tu ressembles à moitié. Tes frères bien français comme il faut, qu’elle aime, mais pas de la même façon.
Prudence, t’as le Népal en toi, c’est fou. Peu imposant, étouffé, alors que t’as des paysages qui donnent envie de crier, débordant d’amour, le vrai le pur le dur avec lequel on se brûle. Panorama aux airs de miroir, t’as l’impression de te voir. Dans les maisonnettes en pagode, modestes mais admirables, dans les sommets enneigés aussi effrayants que rassurants, dans les forêts verdoyantes et éparses, les drapeaux de prières surcolorés, les tissus pigmentés, les chants lointains, les torrents, et toutes ces fleurs.
Tu captes pourquoi la France te semblait si triste au point que t’aies besoin de mettre de la couleur jusque dans tes cheveux. Sur ta peau. Ailleurs. Fallait que ce que t’ingères même soit rien qu’un peu réjouissant, alors tu descendais des sodas aux teintes criardes à longueur de journée et t’avais un faible pour les pâtisseries avec du glaçage extravagant. Un semblant d’alternative qui sidérait les gens. Prudence, c’que tu manges ! On se demande où est-ce que tu ranges tout ça. Nul part, vraiment, s’ils savaient. Que t’es désespérément accro aux aliments irisés parce qu’ils te permettent de garder le sourire quand on t’engueule à la maison. Tu t’en veux d’avoir besoin de ça pour te donner l’impression d’un semblant de contrôle.
Car oui tu souris en toutes situations, Prudence, et surtout en situation de crise. Qu’est-ce que ça l’agace, ton "père", d’ailleurs. Il prend ces risettes comme des encouragements à hausser le ton et à la maison, t’es celui qu’on réprimande le plus. Toi qui te marres si souvent, c’est étrange que tu pleures là tout de suite, quand on y pense.
Tu te demandes.
Si ton vrai père aurait été tout autant exaspéré par ta manie de rire systématiquement.
« Il avait toujours le sourire, rassure toi. »
Alors tu n’as pas le droit de pleurer ?
« Ça lui arrivait de pleurer aussi. Quand on s’asseyait après une randonnée pour admirer la vue, souvent. Comme toi là maintenant. »
Normal, c’est tellement beau.
Comment est-ce qu’elle a pu partir d’ici. Tu visualises très bien, le bruit du cœur qui se déchire. Le dilemme quand on devient adulte, c’est que ça serait pas t’aider de te mentir. Alors effectivement, tu comprends beaucoup de choses d’un coup. Qu’elle avait une famille qui l’attendait en France, qu’elle a eu le droit à une seconde chance malgré ta présence, que t’as beau rappeler l’erreur à toute la famille, on te tolère. Que t’y es pour pas grand chose, mais que jusqu’à aujourd’hui t’as subi.
Tu comprends aussi que t’as le choix.
Voir d’autres choses. 1400 mètres d’altitude et tu saisis que tu ne t’es jamais senti à ta place, ni à la maison, ni à l'école, ni ailleurs.
Alors t’iras chercher ton chez soi toi-même
quitte à le créer de toute pièce.
et comme les bassins supérieurs des fontaines
vont débordant, telle une chevelure
dénouée, dans la vasque la plus basse,
la plénitude coule en tes vallées
quand débordent les choses et les pensées."
• grande famille française, les de Raincourt possèdent l'une des plus imposantes entreprises pharmaceutiques au monde. quasiment toute la famille y travaille
• c'est le cas de la mère de Prudence.
• sauf que sa maman c'est plutôt une rêveuse au grand cœur qui préfère l'humanitaire au commerce de la santé. amoureuse des voyages et des belles personnes, elle s'est retrouvé au Népal il y a dix-neuf ans pour aider une communauté dans la misère.
• forcément sous le charme du vrai père de Prudence, c'est le bordel lorsqu'elle revient enceinte de lui en France.
• pas de scandale chez les de Raincourt, jamais. alors il prendra le nom de la famille et on fera comme si de rien n'était.
• sauf qu'on comprend au premier coup d'œil qu'il a des traits venus d'ailleurs, Prudence, et ça fait toujours étrange de l'avoir sous les yeux.
• même au niveau de l'attitude, il a pas hérité du génome. en cours, il est intenable, gentiment insolent, il est toujours dans son monde et depuis toujours, on lui reproche son approche différente du monde qui l'entoure. c'est bien joli de s'intéresser aux coutumes du pays où il a été conçu, mais en médecine on fait pas de la science de crasseux, avec des incantations étranges et une philosophie de weirdo.
• alors Prudence on lui met la pression, on lui pose des ultimatums. soit il rentre dans les cases, soit il vire. il ferait mieux de prendre exemple sur ses ainés mais impossible, ça veut pas rentrer dans son crâne. ça pourrait être un mec talentueux pourtant.
• pour ses dix-huit ans sa mère l'emmène comme en pèlerinage dans le pays d'où il vient et c'est comme si on avait allumé les lumières tout à coup. Prudence il sait pas ce qu'il veut mais il sait au moins ce qu'il ne veut pas, alors il a décidé de s'évader tout seul.
• faudrait qu'il trace sa route désormais mais c'est pas évident
— on attend des enfants qu'ils reprennent le flambeau
— études prestigieuses imposées les trois frères de la famille dans lesquelles s'épanouissent les ainés Aurel et Damian, mais pas Prudence
random •• a ramené des drapeaux de prière du Népal et en a accroché au dessus de son lit • adore faire brûler de l'encens dans sa chambre • facilement distrait et pourtant il gère les cours • a beaucoup de mal quand on parle dissection en cours • a un chat tout blanc qui s'appelle Margo • mec qui a l'air tout doux qui a souvent les phalanges égratignées à force de filer des coups • passe ses journées à boire des sodas sans sucre et autres boissons colorées
prudence's circle
- sésame
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Re: dirty brats || sam's
brent "baby" barker
dix-neuf ans
pur americano
ft joe keery
baby est né un 1er juillet — born in the wild west with a sick leather vest — roi du lycée déchu depuis la chute d'un de ses sujets — son père est aux US sa mère s'est remariée avec un magistral fdp — mais baby doit rester poli — a quitté le circuit scolaire depuis qu'il a été refusé à l'université (la faute à l'accident..), depuis baby vend des burgers et passe ses journées à demander si vous voulez des frites avec cela
ses initiales ça fait BB alors depuis la nuit des temps brent on l'appelle "baby" † ça fait ricaner les mecs mais on s'en cogne parce que ça plaît aux filles † baby a du bagout quand il ouvre la bouche suffit d'être un peu naïf pour boire ses paroles c'est fou † enfant de l'insouciance des graines candides qui poussent dans l'esprit comme du chiendent baby aurait dû rester un môme simple rien qu'un peu turbulent qui passe son temps à encourager ses camarades à entrer dans sa danse insolente † la jolie gueule du lycée en haut de la chaîne alimentaire baby est nostalgique de ces années où tout lui souriait † starlette méchante sans trop y croire c'est juste que la popularité le rendait mesquin † du genre fidèle chien avec ceux qu'il aime + que bien † se bagarre pour entretenir l'image de dur à cuire † pote avec tous les chats qui tournent autour du fast-food où il bosse † leur file systématiquement les restes † le grand-frère de tous les gamins paumés de son ancien quartier où ça lui arrive de passer † claque ses économies dans l'entretien de sa camaro mais sa voiture c'est sa fierté † peut pas saquer l'uniforme obligatoire à son job † revoit ponctuellement ses vieux amis mais repart toujours l'estomac noué † psychote à l'idée qu'on le prenne pour un meurtrier
baby ray-ban sur le nez
roi du lycée
tape sur son pupitre un crayon dans chaque main
insupporte ses voisins
le rythme dans la peau.
dans un bled pas bien loin de la city baby
est sans histoire (jusqu'à ce soir)
c'est bientôt la fin de l'année et ils ont jurés de jamais se quitter
ils sont cinq
unis comme les doigts de la main ils ont grandis bras dessus bras dessous
ils ont
fait leurs premiers pas
fumé leur première cigarette
bu leur premier verre
ensemble.
ils sont les aimés les admirés les enviés depuis toujours alors
quand baby a invité tout le monde pour fêter l'aboutissement du lycée comme il se doit évidemment que toute l'école
accourt.
loin des parents les garnements sont extatiques à l'idée de se complaire dans l'excès et à l'abri des regards on fait comme les grands.
baraque et jardin bondé piscine éclairée ici
la musique est tellement forte que les murs semblent avoir pris vie et dans la pénombre des couloirs les éclats de rire ricochent si fort d'une pièce à l'autre que l'on a l'impression de pouvoir palper l'euphorie
si dense que personne ne remarque
que ce garçon un peu réservé de seconde année est si pâle tout à coup
titube au bord de l'eau
avant de tomber.
au cœur de l'effervescence pour célébrer la fin de l'enfance
on hurle d'effroi.
(à la fête de baby il paraît qu'un type s'est noyé)
Ils regardent le soleil sans rien y comprendre. Ils regardent le ciel, ils n'ont plus qu'à attendre. Le vide est devant eux, comme un monstre béant. Le vide est devant eux, personne ne l'entend. Le ciel onctueux écrème les derniers nuages gris. Ils se disent que c'est bon, que c'est enfin la nuit. C'est dans le noir total qu'ils se sentent invincibles. Ils redoutent le jour, ils n'aiment pas le visible. Quand la nuit tombe enfin, il faut qu'ils se préparent. Ils vont jusqu'à leur chambre, ils porteront du noir. Enfin ils sont dehors, et personne ne les croit. C'est qu'ils sont tous en deuil d'on ne sait vraiment quoi.
baby's circle
mais depuis la mort de felix on rigole plus trop lorsqu'on le voit baby
on lui crache plutôt des sales mots à la figure
on lui file des coups lorsque personne ne regarde
on lui fait vivre un enfer jusqu'à la fin.
roi déchu, arraché à son trône et jeté à terre,
on ne veut plus l'avoir sous les yeux baby alors à peine l'année de terminale achevée il a jeté un sac de voyage dans le coffre de sa voiture et roulé jusqu'à la capitale pour se faire oublier.
- sésame
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Re: dirty brats || sam's
zaja solforoso
dix-neuf ans
père italien mère suédoise
ft emily bador
underco underco.
underco underco.