fayren
Fayren il a ce coté égoïste, cet instinct de survie qui l'amène à penser des choses horribles parfois, qui l'encourage à se comporter comme un bel enfoiré. Ces envies de planter ses proches dans le dos pour sauver sa peau. C'est pas cool à dire ni à entendre mais faut l'admettre : il est comme ça. Dans le lot de qualités et de défauts, tout au dessus du tas, y a cet aspect borné, cet entêtement qui influence tout le reste. Il a un objectif, il s'y tient, quitte à devoir faire des sacrifices, parce qu'une idée qui ne reste qu'une idée ça il supporte encore moins.
fayren & caïn
"Il y en a comme Caïn et Fay qui sont en dehors des cases, y a ces jeunes qui sont nés dans ce monde terrible, qui sont arrivés ici sans regrets ni rancœur, qui parviennent à entretenir des rêves qu’on a depuis longtemps laissés pour morts. L’horreur c’est la routine, alors ils peuvent la surmonter plus facilement. Pas que ça les touche pas, au contraire, juste qu’ils ont un autre regard. C’est pas une fin en soi, c’est leur début à eux, ils se démerdent avec malgré le fait qu’ils avaient rien demandé. Y en a qui le font en restant sagement à leur place. Puis y a ces deux là, qui voudraient d’autres choses, plus encore."
"Fayren était le plus grand, l’aîné, l’ancien, celui qui marchait toujours en tête, s’assurant de temps à autre qu’on le suivait bien. Et Caïn le suivait. Depuis le jour de leur rencontre il n’était jamais trop loin derrière lui, toujours là à lui emboîter le pas. Un gamin que rien n’effraie, un peu épuisant parfois, avec un caractère pas possible, mais qui faisait énormément sourire Fay, - et elles sont rares les choses qui le font sourire-. Il le regarde monter sur le manège, s’approche d’un air désinvolte, les mains dans les poches de sa veste à capuche militaire, couleur terre désolée, la même qu’on fournit à tous les gamins de l’orphelinat. Il fait mine d’être enthousiaste mais de manière raisonnable, un minimum mature, contrairement à Caïn qui démarre au quart de tour, comme d’hab’. Il voudrait pourtant, se montrer aussi crédule et emballé, mais il y peut rien, il faut qu’il serve d’encrage dans la réalité, il sait pas trop pourquoi exactement, c’est comme ça."